MAROC HOTELS?

MAROC HOTELS?

 

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S’il manquait à la capitale économique marocaine un lieu chaleureux pour recevoir les hôtes de passage, l’oubli est réparé. Dar Itrit – « la maison de l’étoile » en berbère – est née. Le lieu offre plusieurs avantages : son emplacement idéal au cœur du quartier du CIL, sa cuisine savoureuse, ses tarifs plutôt doux… On est ici dans une vraie maison d’hôtes, et Estrella veille au moindre détail. Si vous le souhaitez, elle vous accueillera personnellement à l’aéroport. Elle vous proposera aussi une visite guidée de Casablanca par l’un de ses amis, historien émérite. Elle vous indiquera volontiers les endroits à découvrir et ceux où vous pourrez faire vos emplettes. Dans cette maison lumineuse où la décoration adopte des tons pastel, les trois chambres offrent tout le confort que l’on réserve habituellement aux amis de la famille… Alors qu’on atteint le monumental portique de Zagora, la ville est ocre-rose, sur la route de Tombouctou, 52 jours de caravane nous séparent de Tombouctou. Havre de fraîcheur, palmeraie immense au milieu des hamadas (plateaux désertiques et caillouteux), la cité est abritée par le djebel Zagora. L’endroit se découvre un jour de souk, où les paysans des alentours viennent vendre leurs dattes, oranges, citrons et leurs légumes afin de s’approvisionner en marchandises pour leur quotidien : sucre, sel, bougies, vêtements… A Zagora, fondée par une tribu berbère au XIII ème siècle, l'artisanat est beau : tapis, couvertures, chèche, poterie, boissellerie ; mais il était somptueux avant que les artisans israélites ne quittent le pays. On trouve des poteries vernissées vertes locales, travaillées selon une méthode ancestrale, c’est une spécialité de la région. Afin de contempler la vallée dur des kilomètres, on peut grimper jusqu’au djebel Zagora et assister au levé du soleil. La ville apparaît alors entourée par se palmeraie et l’oued qui serpente à son flanc est. Ce spectacle est fascinant. S'offrent au regard à la fois la palmeraie, le désert, qui en l'entourant, semble l'assiéger, ainsi que la masse dénudée du Jbel Sargho. Juste à la sortie de la ville, le ksar d'Amzrou apparaît au milieu de dunes de sable et inexorablement, l'horizon s'aplanit jusqu'au grand désert. Le temps où les grandes caravanes venues du Niger ou de Tombouctou convergeaient à travers le Sahara vers les cols de l’Atlas est bien révolu. De même, les immenses troupeaux de dromadaires qui, il y a quelques décennies encore, transhumaient de pâturage en pâturage au fil des saisons ne sont plus qu’un souvenir. On en connaît bien les raisons : fermeture des frontières, évidente supériorité pratique du camion et du 4x4 sur les animaux de bât, attraction des villes, de leur confort, de leurs écoles et de leurs hôpitaux… Paradoxe : même si toute vie ne l’a pas abandonné, le désert semble n’avoir jamais été aussi désert qu’aujourd’hui… Combien de temps faudra-t-il encore pour que disparaissent les dernières khaïmas en poil de chèvre, pour que les derniers nomades abandonnent sur le seuil de maisons en dur leurs semelles de vent ? Le novice des pistes ne cesse pourtant de s’en étonner : le soir, au bivouac, alors qu’il commence à se croire le dernier être vivant sur la terre, il voit parfois surgir de la nuit des hommes silencieux qui le saluent d’un geste et d’un sourire, s’accroupissent en cercle autour du feu, bavardent un moment à voix basse, puis se lèvent et disparaissent comme happés par le vide. Ainsi est le pays des grandes solitudes, encore hanté par les spectres de ses derniers habitants… Une civilisation est en passe de disparaître sans bruit sous nos yeux. Elle ne laissera sans doute nulle trace dans le sable. À nous de la garder précieusement dans nos mémoires…

 

 

 

 

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